Réaction aux propos de Roger Hanin
Roger Hanin interpelle la gauche
Roger Hanin, tout le monde le connais. Il a maintenant 81 ans, comédien très populaire notamment grâce à la série télévisée "Navarro" et au film le "Le Grand Pardon". Il était très proche de François Mittérand dont il était le beau-frère.
Ces derniers jours, Roger Hanin déclare à qui veux l'entendre qu'il est "orfelin de François Mittérand" et que par conséquent il "votera Marie-George Buffet au premier tour de la présidentielle et au second tour pour Sarkozy". Pour lui, le parti socialiste et sa candidate ne sont pas à la hauteur et ne portent pas de réel projet.
Il rejoind en ce sens l'analyse que font bon nombre de citoyens de la gauche antilibérale, qui déçus par plusieurs années de gouvernance socialiste et en particulier par le gouvernement Jospin, ne veulent pas d'une gauche de renoncement face au système économique libéral.
En disant qu'il votra pour Sarkozy au second tour, cela doit nous interpeller. La gauche est en crise. Sanctionné en 2002, le PS n'a toujours pas compris et s'enfonce encore un peu plus dans la logique qui consiste à ne pas croire dans la force de l'électorat de gauche. Le PS veut prendre des voix à droite et pour cela il fait des propositions pour séduire cet électorat.
Marie-George Buffet, si elle rappelle souvent que le premier tour permet de choisir le projet que l'on veut, la poitque que l'on veut voir appliquée, fait la différence entre la droite et la gauche et pour le second tour les choses sont claires : elle apportera son soutien au candidat de gauche le mieux placé. Le premier objectif reste de battre la droite et l'extrême droite.
A deux mois et demi du premier tour, les débats se font plus précis. Le fait médiatique des propos de Roger Hanin interpelle toute la gauche. Pour l'avenir de la France et de toutes celles et tous ceux qui y vivent, quelle gauche nous voulons ?
La Gauche Populaire et Antilibérale appelle les électeurs à défendre un vrai programme pour leur avenir et non pas une suite de propositions contrdictoires comme le fait le PS