Afrique: Les leçons de Sarkozy

Publié le par gac

Quand Sarkozy va en Afrique, c’est pour y faire des leçons de morale et d’histoire.

Il considère « l’esclavage » et « la traite négrière » comme des fautes et des crimes du passé. Il a affirmé que « la colonisation » est une « grande faute » qui « n'est pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l'Afrique ».

Il nie ensuite toute responsabilité de la France, des pays colonisateurs et de l’Europe dans les conflits de ces dernières années, citant les guerres, la corruption et les génocides.

Tout cela, ce n’est pas connaitre l’Afrique, ce n’est pas affronté son histoire pour envisager un avenir meilleur.

Qui fabrique, vend et exporte les armes pour faire les guerres en Afrique ? En grande partie les pays européens comme le Royaume-Uni, la France, l’Italie, …

Qui a exporté un système de corruption pour pouvoir obtenir des passe-droits dès qu’il le souhaitait ? Ce sont les riches européens, les entreprises pétrolières comme Elf ou Total, ou encore les grands commerçants de matières premières qui auraient pu faire la richesse de l’Afrique. Non pas de richesses pour l’Afrique, juste un système de corruption, privilégiant quelques uns et nuisant à l’ensemble de la population, pour des générations.

Qui a exporté cette façon de faire la guerre par l’extermination de toute une ethnie des enfants aux personnes âgées ? Qui a créé des séparations artificielles parmi les peuples d’Afrique ? Ce sont encore une fois les européens, des scientifiques aux services des intérêts de nations peu scrupuleuses qui préfèrent diviser pour mieux régner, pour mieux profiter et se servir. Les hutu et les tutsi en sont un exemple belge et les frontières entre pays dessinés par les guerriers colonisateurs au mépris des peuples d’Afrique en sont d’autres.

Sarkozy détourne encore une fois la réalité des choses. Il veut imposer sa vision à tous, empruntant des faits historiques par ci, banalisant la responsabilité de la France par là. Sarkozy réussi car une majorité de personnes ne sait plus l’histoire, perd une partie de la mémoire de la France, perd toute aspiration à l’analyse contradictoire des faits. La France doit réagir, elle doit se libérer de ce personnage qui met notre avenir en danger. Nous devons reconstruire des solidarités entre nous, entre pauvres et gens modestes, et voir loin, sans frontière, cette solidarité.

C'est d'ailleurs comme ça que l'on peut créer un partenariat solidaire avec les Africains.

Publié dans Actualité

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